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Suite
de trente trois portraits inspirés d'œuvres peintes ou gravées
du dix-huitième siècle
lorrain, ou portraits imaginaires…
Point de départ du vœu séduisant de «revisiter» l'art du portrait,
où l'imaginaire se déploie à la lisière de l'Histoire
Au bout du compte, une amorce de confidence muette,
et sans doute un portrait
improbable...
Entre vérité d'histoire et pure vérité
Texte de Raymond OILLET -
Mars 2005 (extrait)
Si ces visages appartiennent d'abord à un passé d'histoire et s'ils nous paraissent finalement si proches de nous au point de paraître presque nos contemporains, c'est parce qu'ils nous parlent aussi de nous, précisément là où débordent et se rejoignent leur histoire et la nôtre, non point en une intemporalité qui n'est qu'une vue de l'esprit, mais en un présent vivant, une vie dont la densité s'éprouve, ici maintenant.
La singularité, la vérité (…) ne sont pas des abstractions, ni la ressemblance, le produit négligeable d’une comparaison. Le portrait n’est pas un miroir mais le centre palpitant d’un labyrinthe de reconnaissance(s).
Cette émotion surprenante, le sentiment si rarement ressenti d’une "intensification de la vie" surgissent par la grâce d'une rencontre dans la durée enfouie du secret où prennent condition nos vies.
Cette suite
de dessins a été inaugurée dans le cadre de Nancy 2005, Année des
Lumières
(Bibliothèque Stanislas), puis présentée au château de Courcelles de
Montigny-lès-Metz (2005) et à
l'Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson (2008).
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