JEAN-CHARLES TAILLANDIER / L'énigme du Rouleau Césaire / | |
suite ... L’iconographie alchimique apparaît comme une seconde piste d’interprétation intéressante. Nous faisions référence plus haut au Beatus de Morgan, d’origine espagnole, et n’oublions pas que l’Espagne fut une voie essentielle de pénétration de l’alchimie arabe en Occident. Si l’origine arabe de l’alchimie semble attestée par des traités dès le VIIIe siècle, il n’est pas déplacé de penser que des traducteurs chrétiens aient pu véhiculer les connaissances au Xe siècle. à la vue du fragment n°5, comment ne pas tenter un rapprochement avec l'imagerie de l’alchimiste opératif ! Dans la réalité de son laboratoire, il disposait de fourneaux, de vases et cornues, aux formes complexes destinés aux expériences de cuisson : " il s’agit de commencer par construire un fourneau qui ressemble à une mine (…) qui concentre la chaleur de manière continue… " cf Roger Bacon in Theatrum chimicum. De nombreuses images allégoriques balisent les obscurs grimoires. Si le sens secret de leur figure est définitivement perdu, il n'empêche que certains motifs ont perduré de siècle en siècle. |
|
page 1 | |
page 2 | |
page 3 | |
page 4 | |
page 5 | |
présentation | |
sommaire | L'énigme du Rouleau Césaire, fragment 5 (détail), gravure sur papier japon, exemplaire unique, 100x45 cm, année 2001. |